Place du Nombre d'or par Claude Seintignan
Ce poème a été laissé en commentaire sur le billet Prémices printanières. Il mérite une plus large audience. C'est pourquoi il est publié ici sous format billet.
Il y a un jeu d'eau qui dort
Nanana nanère
Y a des arbres dénudés
Le dieu nu s'en est allé
Dormir sous la terre
Les mamans passent en courant
Tenant la main des enfants
Qui voudraient jouer par terre
C'est les courses, c'est l'école
C'est la feuille qui s’envole
Poussé par le vent d'hiver
Quand le soleil reviendra
Le jeu d'eau recoulera
Nanana nanère
Le dieu nu juste au milieu
Etendant ses bras gracieux
Se dressera l'allure fière
Les hauts arbres verdissants
Pour les vieillard sur les bancs
Feront une ombre légère
Les gros ramiers roucoulant
Entre les pas des passants
S'élèveront dans l'éther
Et la place du Nombre d'or
Retrouvera ce décor
Qu'entre tous, elle préfère
De paradis des enfants
Qui traversent en courant
Les grands jets d'eau claire