Le forró
Le forró du terme forrobobo (festive, musique, danse) qui peut se traduire par « faire la java, s’éclater » issu du baiâo (rythme de type habanera syncopé) inventé dans les années 40 par Louis Conzaga qui remanie la musique du Nordeste rural qui la rend plus accessible au public citadin du sud, il crée le trio « Accordéon, Zabumba et triangle ».
Dans les années 50, Jackson de Pandeiro fait une relecture de la musique du Nordeste et lui insuffle des accents de Samba. Il crée un style de chant en divisant le phrasé pour créer une forme universelle à cette époque.
Le forró se transforme pour désigner un genre musical et chorégraphique spécifique et de musique et de danse du Nordeste brésilien.
Au cours des années 80, Le forró devient un genre commercial très répandu avec l’ouverture de clubs, de dancing appelés forró dans toutes les villes. Le plus grand « le Forrorao de Curuaru » dans l’Etat de Perinambrico peut accueillir plus de 4000 danseurs, c’est dire le succès du forró au Brésil. Il ne manque pas de se répandre dans le monde car très syncopé, empreint de bonhomie, de gaité, d’expression enjouée, facile d’abord, une danse pour se faire plaisir, une danse enivrante le forró.
Cet exposé, très parcellaire, résume de façon imparfaite l’étendu et la richesse de la musique et de la danse du Nordeste brésilien.
Philippe